Les réseaux sociaux, lieux d’expression de toutes les polémiques, ont beaucoup commenté la décision de confier à une jeune française catholique, native d’Orléans, mais d’origine béninoise et polonaise, Mathilde Edey Gamassou, le soin d’incarner Jeanne D’arc lors des fêtes johanniques dans cette ville, qui a été victime d’attaques racistes. «C’est honteux ! Il faut que tout le monde comprenne que ces fêtes qui se déroulent chaque année sont là pour exprimer les valeurs que défendait Jeanne d’Arc», a rappelé il ya quelques jours Marine sur BFMTV, «ce n’est pas un film (sur) Jeanne d’Arc, ce sont des valeurs d’engagement, ce sont des valeurs de foi. Et cette jeune fille, en l’occurrence, répond à tous les critères et ceci n’a évidemment strictement rien à voir avec la couleur de la peau.» Ce qu’a dit Marine est exact. Pour autant, nous ne sommes pas naïfs, le choix de cette jeune fille n’est bien évidemment pas dénué d’arrières pensées idéologiques et Renaud Camus a exprimé un avis assez répandu au sein de l’opposition nationale quand il écrit que s’il «n’est évidemment pas question — c’est encore trop d’avoir à l’écrire — d’insulter si peu que ce soit cette jeune personne, de mettre en doute sa sincérité, ou de lui causer le moindre chagrin (…), il reste qu’il n’est pas possible non plus d’envisager cet épisode en dehors (…) du contexte historique, démographique, ontologique.» En l’espèce, celui «du changement de peuple imposé, du remplacement ethnique, du génocide par substitution. Voici que la Pucelle d’Orléans, d’héroïne de la résistance qu’elle était, devient emblème du consentement, de la résignation, de la soumission. Et encore il faudrait applaudir, remercier.»
«De Gaulle a dit là-dessus tout ce qu’il y avait à dire (…) et sa phrase fameuse est plus que jamais d’actualité, selon laquelle c’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns, mais à condition qu’ils restent une petite minorité : Sinon, la France ne serait plus la France ». Rappel de la pensée du fondateur de la Ve république sur cette question qui avait suscité un tollé quand celle-ci fut énoncée aussi par le député européen LR Nadine Morano en octobre 2015, courage peu courant dans les rangs de la droite couchée devant le magistère moral, immigrationniste de la gauche et des lobbies mondialistes, qui lui avait valu le soutien formel de Bruno Gollnisch (ici et ici).
Mme Morano, dans la nuit de lundi à mardi, a encore créé l’émoi en réagissant sur twitter à l’attitude de la militante communautariste associative Rokhaya Diallo, particulièrement virulente sur C8 quelques heures auparavant lors de son échange avec le journaliste de M6 Bernard de la Villardière à propos du voile, du Hijab, dans lequel ce dernier voyait un signe d’asservissement. L’élue LR a fustigé «l’intolérance, l’arrogance, la suffisance de la militante Rokhaya Diallo qui combat la culture, les racines de la France et fait la propagande scandaleuse de la régression de la femme avec le hijab. Française de papier.» Mme Diallo a répliqué qu’«il semblerait que cette femme qui a pourtant été ministre de la République ne me considère pas comme une vraie Française… Je me demande bien pourquoi» (sic).
«Tout mon soutien à Nadine Morano à propos de son tweet sur Rokhaya Diallo: quel mal y a-t-il, en effet, à dire d’une écrivaine qu’elle est une Française de papier?», a tweeté pour sa part avec sa causticité habituelle le député frontiste du Gard Gilbert Collard. Jean Messiha a également pris la défense de Mme Morano en estimant que Mme Diallo est une «pimbêche idéologique», «pire que (les trois militantes gaucho-féministes ) Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes), Caroline De Haas et (le député mélenchoniste) Clémentine Autain réunies.» Deux réactions retweetées par une Nadine Morano assez peu sensible ici au quand dira-t-on, au politiquement correct, ce qui l’a rend bien évidemment plutôt sympathique.
Le site de L’Obs a fait appel aux lumières de l’historien Gilles Richard pour décrypter ce terme de Français de papier, popularisé ces dernières décennies par les interventions, les écrits des dirigeants du Front National critiquant la folle politique d’immigration sans frein et de naturalisation massive. «Dans l’imagerie nationaliste, affirme M. Richard, Français de papier renvoie à une identité purement administrative. A l’idée que le papier c’est léger, à la différence des racines. Rokhaya Diallo est née en France. Et les enfants d’étrangers nés en France sont français, ça date de la loi du 26 juin 1889, c’est un principe républicain ! Ça montre bien que les nationalistes ont quelques problèmes avec les principes républicains (sic)». «Ce langage, cette vision des étrangers, poursuit-il, vient du nationalisme à la fin du XIXe siècle et des Déracinés de Maurice Barrès. L’expression Français de papier fait écho à une vision très barrésienne des choses, l’idée selon laquelle les vrais Français seraient les personnes qui ont des racines françaises, qui sont nées les pieds dans la glèbe. L’idée qu’on est français par héritage. C’est très puissant comme image, parce que ça fait référence aux traditions paysannes, rurales…»
Et de conclure son propos: «l’expression utilisée par Nadine Morano pourrait concerner des millions de gens qui sont des Français de papier… Il y a sûrement des Français de papier qui votent pour Nadine Morano, de façon assez contradictoire d’ailleurs.Dans les années 1980-1990, j’ai moi-même exercé dix ans en tant que professeur d’histoire dans le lycée technique d‘Hénin-Beaumont. Mes élèves étaient français. Mais leurs noms étaient polonais, marocains, italiens… Certains d’entre eux votent peut-être aujourd’hui pour Steeve Briois !» Et bien, oui, nous sommes en effet en mesure de vous le confirmer M. Richard, dans cette ville FN comme ailleurs! Et notre camarade Jean Messiha cité plus haut, mais il n’est pas le seul loin s’en faut, est aussi un bel exemple de ces Français d’origine étrangère qui se sont assimilés au peuple français, à ses valeurs, à sa culture, qui ont fait leur sa très longue Histoire. Bref, des Français qui aiment la France justement parce que son identité est française, qui pensent qu’elle doit la conserver, et qui ce sont agrégés résolument à notre communauté française, à cette« unité de destin dans universel » qu’est une nation selon la magnifique expression de José Antonio Primo de Rivera.
Mais est-ce bien le cas de Mme Diallo, est-il tout de même permis de se poser la question qui est tout sauf réductible à son taux de mélanine comme elle aimerait nous le faire croire? Chroniqueuse ayant micro ouvert dans de très nombreux médias, réalisatrice et essayiste (de niveau très moyen), elle s’est spécialisée dans la dénonciation du racisme d’Etat, «institutionnel», des méchants blancs, des souchiens, d’une discrimination dont souffrirait notamment les musulman(e)s dans notre pays. Fondatrice de l’association Les Indivisibles, qu’elle présida de 2006 à 2010, Mme Diallo milite comme elle le dit pour une « république multiculturelle et post-raciale »…quand bien même Mme Diallo racialise elle même à outrance tous les débats et les questions avec cette incohérence intellectuelle et ce confusionnisme dialectique qui sont le propre du lobby dit antiraciste. Un projet multiculturaliste que nous sommes en droit de juger mortel pour l’unité de notre pays, contraire à l’esprit de ses institutions, au génie français, à la nature, à l’essence même de ce qu’est la France.
Pareillement, il est tout sauf anodin que Mme Diallo, qui, comme Houria Bouteldja, a pris fait et cause cause pour les rappeurs auteurs de la chanson nique la France, soit membre des Young Leaders de la French-American Foundation (certes comme Laurent Wauquiez, Alain Juppé, François Hollande, Édouard Philippe, Emmanuel Macron…) , repérée par les services de l’ambassade américaine sous le règne de Barack Obama comme «un leader potentiel», un agent d’influence pour promouvoir en France et dans la vieille Europe les lendemains qui chantent du multiculturalisme obligatoire et planétarien. Alors oui, Mme Diallo a des papiers français, c’est incontestable. What else?
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS dit
Voici ce que je pense personnellement : il est possible en théorie de faire jouer n’importe quel personnage à n’importe quel artiste qui s’estime la possibilité de le jouer ! Bien sûr. On peut faire jouer un jeune par un vieux ou inversement, par exemple. Mais montrer à des jeunes qui ne savent rien ou des moyens qui ne savent pas grand-chose, un personnage de JEANNE D’ARC de race noir ou métissée, de nationalité polonaise, béninoise ou française de papiers va forcément leur faire dire : » Ah !? C’est donc elle JEHANNE d’ARC » !? Il s’agit d’une escroquerie qu’il va falloir ensuite contrebattre dans leur esprit en leur expliquant. Les escrocs ont toujours le trait comme on dit aux échecs. Ensuite les escroqués, ici intellectuellement, doivent remonter la pente à force d’études sérieuses avec de bons Maîtres ! Voilà où le problème ! Il est grave, c’est une tromperie volontaire ! De mon avis en tout cas.
Ben77 dit
La plume de Bruno GOLLNISCH associant fond et forme nous rappelle dans cet article de qualité que les français sont des chrétiens blancs avec des exceptions. Puis, par volonté politique supranationale et bancaire, la France mute et devient la Fronce. Les blancs deviennent ainsi des exceptions.
Dame DIALLO, sans conteste parasite, jouit sans oublier d’agresser et chasser ce qui est blanc.
Proposons lui des blancs en lieu et place des DIALLO du Sénégal, ce pourrait peut-être une sympathique solution?