Le 18 janvier dernier pour sa première visite en Amazonie, depuis la ville de Puerto Maldonado, au Pérou, le pape François avait lancé un vibrant plaidoyer en faveur des « peuples autochtones amazoniens (qui) n’ont jamais été autant menacés sur leurs territoires » par « la forte pression des grands intérêts économiques. » Peuples autochtones qui avaient aussi en Jacques Chirac un défenseur engagé. En 2006, à l’occasion de l’inauguration du Musée des Arts premiers quai Branly, M. Chirac déclarait notamment: «Qui ne voit qu’une mondialisation qui serait aussi une uniformisation ne ferait qu’exacerber les tensions identitaires, au risque d’allumer des incendies meurtriers ?». Une évidence, notions-nous alors, pour notre famille de pensée qui combat résolument le «monde gris » des tenants d’une idéologie mondialiste qui réduit l’individu à sa simple dimension « marchande » et voit dans la préservation des cultures enracinées et des identités un frein insupportable à la mondialisation Bien sûr, les organismes de l’ONU, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron comme le pape François apparaissent sensibles à la défense des identités pour tous…sauf pour les Français et les Européens. Ils n’ont rien fait pour empêcher voire ont encouragé une submersion démographique qui s’apparente à un véritable ethnocide culturel et qui répond justement à cet objectif « d’uniformisation » de la planète qu’ils prétendent ou ont prétendu combattre.
Dans cette même veine, Facebook , sous le prétexte a priori bien légitime de lutter contre la propagation de la haine, a annoncé son intention de « bannir les contenus relevant du nationalisme blanc ». Haine suprémaciste qui n’est l’apanage d’aucune race, il est donc loisible de s’interroger sur le fait de savoir si les discours a priori haineux à caractère ethnique seront bannis de la même façon quand ils seront portés par des non blancs… Par ailleurs, «le réseau social explique qu’il a depuis longtemps banni les discours de haine raciale et la suprématie blanche, mais reconnaît qu’il n’appliquait pas la même règle pour le nationalisme et le séparatisme. » Tout le problème est bien de s’accorder sur la définition même de cette haine, à laquelle les esprits progressistes assimilent souvent sans vergogne, le simple souhait pour les occidentaux de défendre leur identité qu’il serait pourtant aussi stupide qu’odieux de criminaliser.
Guillaume Bernard, maître de conférences (HDR) à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures), le notait avec justesse en octobre 2013 sur le site Atlantico : « alors même qu’ils incarnent l’identité de référence, celle du lieu, nombre de Français se considère acculés à une sorte de résistance. Pour résumer, l’immigration est vécue comme une invasion, la mondialisation comme un déracinement. Il ne s’agit donc pas d’un rejet de l’autre en tant qu’il est différent, mais le refus de la dépossession de ses racines et du fractionnement culturel du territoire. »
Un état de fait que le pape François a à l’évidence beaucoup de mal à appréhender. En visite à Rabat (Maroc) la semaine dernière, le Saint-Père s’est fait de nouveau le chantre du multiculturalisme et du vivre-ensemble, convoquant pour se faire les Evangiles a rapporté vatican news : « L’Église reconnaît les migrants comme l’image du Christ. Ici il y a un chemin à faire ensemble, comme de vrais compagnons de voyage, un voyage qui nous engage tous, migrants et autochtones, dans l’édification de villes accueillantes, plurielles et attentives aux processus interculturels, des villes capables de valoriser la richesse des différences dans la rencontre de l’autre (…). Le Saint-Père (a remercié) tous ceux qui se mettent au service des migrants, qui sont les images du Christ lui-même qui frappe à nos portes».
«Faisant allusion à la conférence de Marrakech, qui a entériné il y a quelques mois l’adoption du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière, François a expliqué que «ce qui est en jeu, c’est le visage que nous voulons nous donner comme société et la valeur de toute vie. (…) le Pape a rappelé que l’établissement de canaux migratoires réguliers, avec des voies sûres et légales, «est nécessaire pour ne pas accorder de nouveaux espaces aux ‘marchands de chair humaine’ qui spéculent sur les rêves et sur les besoins des migrants.»
Dire cela, constate Bruno Gollnisch, c’est méconnaitre gravement toute la nocivité de ce Pacte des migrations, dit de Marrakech, adopté par l’assemblée de l’ONU en décembre dernier. Dans le dernier numéro en date de l’excellente revue trimestrielle Conflits, l’universitaire Thierry Buron soulignait la philosophie générale de ce Pacte, pour le moins problématique: «les migrations sont un fait historiquement inévitable, une conséquence de la mondialisation», «un droit», « (migrations qui sont) un facteur de prospérité et (qui) doivent devenir bénéfiques pour tous.» «La lutte contre les trafics humains doit permettre l’organisation de migrations régulières, avec toutes les aides possibles. Les migrations ne sont jamais illégales, mais seulement irrégulières. Il faut donner des papiers à tous (…). Le retour du migrant est possible, seulement volontaire et aidé.»
Un Pacte qui «va dans le sens des associations humanitaires pro-immigrés, qui ont joué dans son élaboration un rôle actif auprès des organes de l’ONU; il reprend leur thématique, leurs objectifs et leur langage (…). Ses défenseurs, réagissant aux mouvements de protestation (notamment des populistes et nationaux européens, NDLR), insistent sur son caractère non contraignant. Pourtant le contenu et le ton sont nettement injonctifs. La souveraineté des Etat est reconnue formellement, mais tout, dans le fond et dans la forme, impose aux pays de destination une politique, une idéologie et une morale en faveur des migrations. »
Bref, un Pacte a service d’une logique planétarienne, dans lequel «les concepts de nation et d’identité ne sont pas pris en compte. Les Etats et les forces politiques et sociales, courroies de transmission du Pacte dans les pays, ont l’obligation de lutter contre les médias, les groupes et les personnes suspectes de racisme, de xénophobie, de discrimination et d’intolérance au moyen de la répression afin de rendre l’image du migrant positive. Le Pacte n’institue pas un équilibre entre immigrants et populations d’accueil (on ne prévoit pas de les consulter) sur le plan des besoins, des intérêts, des perceptions. Il préconise un programme théorique et pratique mondial de coopération ayant priorité sur des accords régionaux et bilatéraux concrets.» Un Pacte, on l’aura compris destiné avant tout «aux pays de souche européenne, responsables autrefois de la colonisation et sommés de s’ouvrir aujourd’hui aux flux du monde entier. »
Une question migratoire dont les Européens ont bien compris le caractère crucial pour leur avenir, même si le sondage yougov, réalisé auprès de 40.000 personnes dans seize pays de l’UE commandé par le très antinational groupe de réflexion European Council on Foreign Relations (ECFR), en minore l’importance. Pour autant, France Inter est bien forcé de noter que «Parmi les questions posées –quels sont, selon vous, les deux principaux problèmes auquel fait face votre pays ?, l’immigration arrive en tête des réponses les plus souvent données (23 % des réponses) à l’échelle de l’Europe.»
Il y a quatre mois, et il serait étonnant que dans ce laps de temps les préoccupations des citoyens aient beaucoup changé, l’Eurobaromètre dont faisait état fdesouche indiquait que L’immigration est de très loin le problème le plus important pour les Français et les Européens . A la question Quels sont les problèmes les plus importants auxquels doit faire face l’UE ? l‘immigration arrivait largement en tête pour 40% des sondés, devant le terrorisme (20%), l’état des finances publiques des Etats membres (19%) , la situation économique (18%), le changement climatique (16%) et le chômage (13%)… Les indigènes, les autochtones européens ont clairement des priorités qui ne sont pas celles de la Caste euromondialiste.
IVernazza dit
La “beauté” du plan de ce qui nous arrive dessus, c’est qu’il ne comporte – contrairement à tout principe tactique – pas d’effort principal: l’offensive est sur tous les terrains et dans tous les domaines. Il s’agit là d’une nouveauté difficile à percevoir pour le plus grand nombre.
Il est cependant aisé de percevoir pourquoi nos adversaires – qui sentent confusément le succès leur échapper – commencent à paniquer et mettent les bouchées doubles… sans jamais parvenir à comprendre que leurs efforts – « principaux » ou non – sont irrémédiablement voués à l’échec, car ils s’opposent en tout aux lois de la nature… et que sur cette planète – en tout cas – la nature est l’arbitre suprême.
Eric dit
Le constat est ineffectif.
Le passéisme est ineffectif.
Marx appelait le grec antique « l’enfant envié de l’Humanité », dans son monde forclos et familier, plein de certitudes rassurantes et au holisme exacerbé. La nation et le peuple autochtone idem. cadavres politiques enviés.
Que la société multiculturelle soit l’assurance de l’oligarchie mondialiste, évidence, peu affirmée par le FN pourtant. Dépeçage des sociétés nationales pour accumulation primitive du capital mondialisé, comme les communaux et autres « enclosures » furent dépecés pour l’accumulation du capital national : les guerres des paysans deviennent les guerres des souchiens, l’exode rural l’exode mondial. Marche de l’Histoire.
Le grec antique consacrait 50% de son tps à sa Cité, son honneur, bobo à sa branlette loisir, son alpha et oméga. Erreur de Chouard : c’est la vision du monde qui fait l’institution pas le contraire. Marx dit à GJ : pas d’augmentation de salaire mais abolition du salariat… autre vision, voilà l’effectif. GJ, oxymore qui pleure le cadavre de la Sociale Démocratie et implore plus de pâtée, moins chère si chinoise et fournie par l’oligarque mondial de l’optimisation de la division du travail. L’ineffectif est ce qui se meut dit Hegel. GJ grogne mais n’a pas d’autre vision, que ses déterminations connues, trop bien connues dont il ne sort pas: son salaire et son auge.
Toute ère historique doit atteindre le maximum de son développement (Marx) puis entrer en contradiction par l’avenir et non par le passé. Bobo narcissique à vomir qui se complaît dans sa branlette.loisir en quartier HQE multiculturelle n’en a rien à foutre des peuples, si ce n’est romantisme à la con danse avec les loups. La conscience de soi les a détruit et la cité avec voir commentaire article précédent). Aussi l’état futur à inventer doit faire avec la conscience de soi absolutisée, individualisme exacerbé, pas sacrifiable dans les tranchés. Et bobo ultime contient en lui-même sa contradiction, là est l’effectif.
Alors la mort de la Mort dans la surponte et la destruction de l’espace vital (contradiction du capital) invente la nouvelle Sparte archéo-moderniste. On appelle ça le fascisme, où le trans-humanisme, un état total. Ce n’est ni la fête des voisins miraculeuse (A De Benoist !), ni la convivialité rond-point powhow souchien GJ, ni retour vers le passé jungle, c’est une nostalgie du futur.métapolitique.
Eric dit
Conférences de Macy, l’oligarchie mondialiste a réfléchi, comment éliminer le « holisme autoritaire du blanc », c.a.d communisme où fascisme. Par le grand remplacement; Ainsi est mort l’Occident.
Le si primitif PC chinois, ses obsolètes plans quinquennaux gaulliens illibéraux, ses sociétés tellement dépassées du capitalisme d’état protectionniste archaïque… en 40 ans a écrabouillé les si géniaux libéraux du marché libre et non faussé de la sainte ouverture mondialisée. Du 1/3 du PIB de la France à 5 fois celui de l’ex-France.
Caméras IA pour nvlle inquisition archéo-futuriste. Mœurs communs imposés par la Cité antique réinventée. Ethnie han repeuplant Tibet où Xinjang. Ouïghour au goulag. Pas défense écolo-ethocentrée-romantique des peuples. Bientôt bébés ogm au QI de 200 ; (Zhao Bowen). Pas naturalisme réactionnaire. Des lebensraum.
Socialisme scientifique : la société se pense et se construit, et l’homme nouveau qui va dedans aussi.
Libéralisme écolo : la société n’existe pas, seul est l’individu seul, ds le Marché nvlle loi naturelle; pas d’ogm impie, ni dans la Nature sacrée, ni dans bobo naturaliste.
Qui va gagner ? La science fascisto-communiste qui pense le futur où l’immédiateté du bobo biobio droitdelhommiste ?
QI -10 pts en 10 ans au Boobaland (ex-France), PISA en chute libre, désindustrialisation, perte d’identité, de fierté et d’espérance. décadence, décivilisation, multi-acculture.
Effet Flynn (progression du QI constaté au XXe siècle en Occident avant le GR, effet épigénétique de la culture) marche à plein en Chine, ds le peloton des pays à QI forts (Maghreb les plus bas), assurance d’un développement. Géostratégie des rtes de la soie, ne seront jamais rentables a dit le ministre des chinois des transports, rien à foutre, puissance de la Cité prime sur l’économique.
La Sparte archéo-futuriste de Xi. Rien d’étonnant, Marx lui-même était un archéo-futuriste voulant réinventer le communisme sioux à l’échelle planétaire. Mais aucune espèce n’est solidaire universellement, les meutes de loups se tuent, les abeilles ne vont pas ailleurs que dans leurs ruches, les colonies de bactéries clonées de souche différentes se font la guerre. Sélection parentèle de l’évolution.
Une fourmilière sud-américaine arriva par bateau en Europe. Tel le frelon asiatique elle élimina les fourmilières souchiennes (une des raisons de l’extinction des insectes endémiques, la mondialisation). Monopole aberrant de cette seule fourmilière de l’espèce sur ce territoire. Alors elle se divisa d’elle même en 2 fourmilières concurrentes (véridique). laisser évoluer des organisations sociales concurrentes pour la sélection naturelle au sein d’une espèce grégaire. La fourmilière qui adopta le socialisme scientifique pas bobo gagna.
SCHMITT dit
Quelques rappels au sujet de l’immigration:
1/ »La France ne saurait tolérer que des étrangers abusent de l’asile qui leur est offert(Roger Salengro.1936).
2/ C’est bien Giscard d’Estaing qui en septembre 1991, à la « une » du Figaro Magazine, avait parlé « d’invasion » au sujet de l’immigration!
3/« En fait, les politiques mises en œuvre depuis 1974 ont contribué pour une large part au développement de l’insécurité, de la violence, et de la criminalité dans la société française, tout particulièrement dans les banlieues »(Maurice Allais.Prix Nobel de Sciences économiques[1988].In:Nouveaux Combats pour l’Europe.1995/2002.Page58.Clément Juglar éditeur).
4/ »Je crois qu’il faut choisir son camp.Mais vous êtes passeur de frontières.Je suis gardien de frontières.A chacun sa nature »(Louis Pauwels).