La volonté de nos dirigeants politiques de recourir à la main d’œuvre étrangère, répond historiquement au souhait, confessé en son temps par Georges Pompidou, de faire pression à la baisse sur le salaire des travailleurs manuels français, étant entendu que dans l’esprit de ces bonnes âmes, un travailleur immigré apparaît plus malléable, moins exigeant que son homologue français. Un calcul cynique poussé à l’extrême quand l’employeur, a fortiori quand il s’agit d’un grand groupe, embauche un clandestin, qui dans nombre de cas est exploité de manière indigne.
Arme de guerre contre la France et les Français, l’instrumentalisation actuelle du sort des « sans papiers » par les officines et les partis de gauche et d’extrême gauche est particulièrement écœurante. Mais elle a au moins le mérite de faire apparaitre au grand jour la collusion de fait entre les formations en question et un certain patronat mondialiste qui milite pareillement pour la régularisation des salariés immigrés hors la loi.
A dire vrai on ne s’étonnera pas que des partis et groupuscules plus ou moins folkloriques, ou en tout cas se signalant par la constance de leur activisme antinational, aient signé un « appel unitaire » diffusé mercredi en faveur de « la régularisation des travailleurs sans-papiers ». On retrouve ici, le ban et l’arrière ban des représentants d’une idéologie radicalement coupée des aspirations du peuple français. Soit Alternative Libertaire, Les Alternatifs, la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), la Gauche unitaire, le NPA, le Parti communiste, le Parti de gauche, le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), ou encore le conglomérat « Verts-Europe Ecologie » qui prouve une nouvelle fois en signant cet appel la vacuité de sa réflexion politique sous couvert d’écologisme.
Ces mêmes organisations participeront samedi à la manifestation parisienne organisée par les syndicats et officines immigrationnistes habituels (CGT, la CFDT, Solidaires, FSU, UNSA, Droits Devants!, LDH, Cimade, Femmes Egalité, Autremonde, RESF…) appelant « à la solidarité active et financière de l’ensemble des citoyens » en faveur des « sans papiers ».
Plus grave quand il s’agit d’une formation dite de gouvernement et ayant des chances de l’emporter en 2012, le PS soutient officiellement cette initiative. Appui proprement criminel en ce qu’il encourage de facto l’immigration clandestine dans une France ravagée par le chômage et la paupérisation économique de millions de nos compatriotes. Mais tout cela est apparemment de peu de poids pour les internationalistes de la rue de Solferino…
Le Parti Socialiste sera ainsi représenté dans le cadre de ce rassemblement par sa secrétaire nationale du PS à l’immigration, député de la 8ème circonscription de Paris, Sandrine Mazetier, proche de Martine Aubry et de Dominique Strauss-Kahn. Avec de tels amis, le « peuple de gauche » n’a pas besoin d’ennemis…