Conséquence d’un programme socialo-libéral et euro mondialiste bon teint proche de l’UMP, de son manque d’épaisseur et de saveur, le candidat socialiste a ouvert un bel espace à son complice du Front de gauche . Ce qui n’est pas en soi un handicap pour François Hollande puisque Jean-Luc Mélenchon a indiqué dés le départ qu’il appellerait à voter au second tour pour le candidat de l’aile gauche du parti libéral-bruxellois . A défaut de séduire les Français qui se lèvent tôt et une jeunesse particulièrement absente de ses réunions, Mélenchon parvient indéniablement à agréger toutes les micro-niches de la France archéo-marxiste, de la gauche dure. Celle qui, habituellement morcelée entre ses différents candidats, pèse entre 12 et 15% des voix a chaque présidentielle depuis vingt-cinq ans. A cette aune le grand oriental Mélenchon est bien servi également par l’absence de charisme des deux potiches trotskystes Poutou et Arthaud…
Le public de Mélenchon est assez « traditionnel » de cette frange de l’électorat : fétichistes attachés aux gri-gri -drapeaux rouges, poings levés, internationale, violence haineuse vis-à-vis des patriotes Français…- nostalgiques de la Terreur ou de la planification soviétique, extrémistes célébrant les 100 millions de morts du communisme, masochistes partisans de la disparition de la France et de l’Europe sous les vagues migratoires, syndicalistes et fonctionnaires bas de plafond, bobos ahuris…
Jérôme Fourquet (Ifop), invité à commenter cette hausse (relative) de Mélenchon, constate d’ailleurs que celui-ci reste derrière Marine dans les intentions de vote et que le phénomène de « vases communicants » entre l’électorat du FN et celui du Front de Gauche « ne joue qu’à la marge ». « Il est vrai que dans les meetings de Marine Le Pen, il est très rare de rencontrer des sympathisants disant hésiter ou avoir hésité avec M. Mélenchon, vu comme un défenseur de l’immigration. L’inverse se vérifiant aussi ». « Mélenchon profite plutôt de Hollande » note encore M. Fourquet comme l’a fait avant lui Bruno Gollnisch.
Il en profite d’ailleurs plus qu’il ne le dit et dans tous les sens du terme. En réunion à Lille hier devant plusieurs milliers de personnes –dont une grosse minorité de Belges….- Jean-Luc Mélenchon a de nouveau aboyé contre Marine Le Pen. Dans un registre très proche sur le fond de celui de la porte-parole de M. Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet ou de la patronne du Medef, Laurence Parisot, il a reproché à la candidate du FN de défendre le principe de la préférence nationale. C’est d’ailleurs aussi pour cela que Marine affirme que le candidat de l’internationale communiste n’est qu’une « bulle » (médiatique) prête à exploser, qui ne fera pas la moitié du nombre de voix qu’elle recueillera le 22 avril…
Mais Mélenchon a essayé aussi, avec un comique certainement involontaire, de faire les gros yeux au PS. Il a feint de s’indigner notamment que le PS n’ait toujours pas répondu à sa demande d’évoquer le cas des circonscriptions où la gauche pourrait être éliminée dès le premier tour en cas d’absence de candidature unique. Et a qualifié de « gros menteur » Jérôme Cahuzac, président PS de la commission des Finances de l’Assemblée, qui venait de parler d’un « accord PS/PG » pour que les amis de Mélenchon « aient quelques circonscriptions avec quelque espérance de gains ».
« Ne commencez pas à nous chercher, soyez poli avec nous, soyez respectueux avec la masse du Front de gauche, elle n’est pas à vendre », a hurlé l’ex sénateur socialiste pour la galerie. Dans les faits, il sait que le FG se vendra bien évidemment au PS, tout juste table-t-il sur un rapport de force pas trop défavorable. Un alimentaire comme Mélenchon a d’ailleurs fait ça toute sa vie avant de monter sa boutique pour faire monter les enchères. Sans l’appui du PS aux législatives, le Front de gauche, simple masque d’un Parti communiste habitué à se régaler des restes que lui balance la rue de Solferino, n’aura bien évidemment aucun député.
Enfin, l’attitude nauséabonde des dirigeants communistes la semaine dernière prive le Front de gauche de toute possibilité de progression majeure. Chassez le naturel, il revient au galop : la haine anti-française, et plus généralement antinationale qui est le fondement même du communisme orthodoxe et/ou et des sectes trotskystes -Mélenchon cumule pour sa part son appartenance à une loge violemment anti FN avec un passé de militant lambertiste-, a éclaté en pleine lumière.
Le secrétaire national du PC, Pierre Laurent, a ainsi estimé qu’on pouvait « peut-être comprendre la détresse » du père (au lourd passé judiciaire) du délinquant multirécidiviste et assassin d’enfants Mohammed Merah qui entend porter plainte contre la France. Mélenchon quant à lui, a refusé de s’associer à la cérémonie d’hommage à nos militaires abattus par cette racaille djihadiste. Un PC notons-le au passage, qui soutient les « chance pour la France » comme le bi-national Mérah, lequel, comme le rappelait aujourd’hui Marine sur France 2, touchait grâce à l’Etat UMP des aides sociales et disposait d’un deux pièces, appartements auxquels tant de jeunes couples français n’ont pas accés…. Deux clins d’œil malsains envoyés à une frange de la population que les internationalistes s’échinent à séduire, que le candidat du Front de gauche décrit comme « la France mélangée et heureuse de l’être », « la nouvelle France » qu’il appelle de ses vœux. Choisis ton camp camarade…
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