Que le débat autour du mariage homo soit aussi un chiffon rouge concentrant les attentions et camouflant d’autres turpitudes et impuissances à agir de cet exécutif est une évidence. Passé beaucoup plus inaperçu, et au nom de la lutte contre le chômage, la gauche met ses pas dans ceux de l’UMP en souhaitant flexibiliser le Contrat à Durée Indéterminé (CDI) pour faciliter les licenciements et… le chômage partiel. « Véritable exception française, relevait le huffington post, le CDI immunise (presque) du licenciement et s’apparente à un sésame ou un palier crucial dans une vie professionnelle. Il est quasiment obligatoire pour réaliser un emprunt immobilier, voire même seulement louer un logement. »
Oui mais voilà « Le pacte de compétitivité lancé en novembre dernier doit s’accompagner d’un assouplissement du marché du travail.» Et donc du CDI. C’est aussi et surtout une exigence de la commission européenne, qui le juge trop « protecteur», protection qui favoriserait la « précarité »…
Précarité que les amis de François Hollande savent éviter…même en « CDD » (de longue durée) à l’instar d’un grand complice du chef de l’Etat, Olivier Schrameck. Elu à la tête du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) ,il touchera un salaire de 100.500 euros par an, salaire qui a été doublé puisque l’année dernière , l’indemnité du président du CSA était de 55.300 euros. La crise, quelle crise ?
Reste que Bruno Gollnisch ne minore pas non plus l’importance des débats à l’Assemblée nationale autour du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels. Dans un entretien publié dans le dernier numéro de Valeurs actuelles, même l’ancien Premier ministre Michel Rocard se dit certes, du bout des lèvres, favorable au mariage pour tous, mais pas à l’adoption par des couples homosexuels qu’il juge « dangereux. »
M. Rocard est aussi en phase avec ce que pense beaucoup de nos compatriotes quand il dit « (en vouloir) un peu aux communautés homosexuelles de ne pas s’être contentées du Pacs et d’avoir poussé leur revendication jusqu’à des symboles, recherchant un peu une revanche ou la victoire sur les hétéros ». « La communauté homosexuelle a tort de pousser jusqu’aux symboles qui appartiennent objectivement aux hétéros à raison de ce qu’ils sont ».
Faut-il rappeler à nouveau comme l’a fait encore Bruno Gollnisch sur le plateau de Mots croisés, que ce projet de loi contient en germe une marchandisation des ventres –comme l’a souhaité ouvertement le prosélyte milliardaire rose Pierre Bergé – avec la Procréation Médicalement Assistée (PMA) accordée aux couples de femmes et, au nom de l’égalité et refus des discriminations, la Gestation Pour Autrui (GPA) avec le recours aux mères porteuses pour les couples d’hommes.
Or, l’évolution du droit de l’enfant à un droit à l’enfant est éminemment condamnable et problématique, d’autant que le législateur socialiste est de nouveau dans l’ inversion intellectuelle la plus complète en refusant de voir que la démarche d’adoption n’est pas faite pour donner un enfant à un couple, mais pour donner une famille à un enfant.
Aujourd’hui , l’Assemblée nationale s’est séparée pratiquement au petit matin , sans avoir voté l’article 4 du projet de loi sur le mariage homosexuel, qui prévoit que dans le Code civil les termes de père et mère doivent être compris comme celui de parents en cas d’un couple homosexuel
En Angleterre, depuis décembre 2011 alors même que la loi sur le mariage pour tous n’avait pas encore été adoptée, les mots « père et « mère » ont été remplacés dans les documents officiels par « parent 1 » et « parent 2 »
Dans un très intéressant dossier consacré à « l’idéologie du genre », la revue Eléments, sous la plume d’Alain de Benoist, constatait que « La parenté tend aujourd’hui a être remplacé par la parentalité , ce qui veut dire que tout le monde peut devenir parent sans avoir mis au monde ni engendré. La parenté était un fait biologique, elle devient un jeu de rôles ouvert à tous. La différence entre parents biologiques et parents adoptifs s’efface du même coup. Pour devenir parent , il suffit de vouloir l’être (…). Les conjoints sont devenus des partenaires, les familles des couples avec enfants. La relation de couple de la cogestion, comme l’élevage des enfants relève désormais de la coparentalité égalitaire. »
Cette question du mariage ajouterons nous, pose aussi celle encore plus générale de la dévirilisation de nos sociétés occidentales, dans lesquelles l’ homme blanc est sommé de faire taire ses mauvais instincts de survie, de payer aujourd’hui pour les pulsions dominatrices et conquérantes de ses parents et ancêtres. Pour cela, masochisme, repentance , antiracisme militant et institutionnalisés ont été chargés de castrer le mâle (mal) européen. Tout aussi logiquement , il doit aussi renoncer à assumer la figure traditionnelle du pater familias, gravé dans le marbre de notre civilisation depuis la Rome antique.
C’est en cela que cette question du mariage pour tous n’est pas anodine. Elle est aussi, relève Bruno Gollnisch, une autre très glauque manifestation de l’entreprise de subversion mondialiste des esprits, de nos nations et de nos peuples.
Alain de Benoist, notait encore qu’ « une société dans laquelle le père n’assume plus cette fonction (de figure de la Loi, au sens symbolique de cet terme) soit qu’il ne le veuille plus, soit qu’il ne le puisse plus est une société qui fabrique par milliers des individus immatures, narcissiques (…) »
«Jean-Claude Michéa a bien montré que cette reconfiguration anthropologique est en parfaite adéquation avec une civilisation capitaliste qui a tout intérêt à délégitimer toutes les figures de l’autorité, afin que se généralise ce nouveau type d’individus artificiellement maintenu en enfance, dont le consommateur compulsif représente la figure emblématique et donc l’addiction à la jouissance immédiate est devenue le signe distinctif ( Le complexe d’orphée). »
« La civilisation libérale ajoute-t-il est la première dans l’histoire de l’humanité, qui tende par principe à priver le sujet individuel de tous les appuis symboliques collectifs nécessaires à son humanisation et qui rende ainsi de plus en plus probable ce décollage indispensable d’avec la mère sans lequel il n’y a pas d’autonomie personnelle concevable. »
Décidemment oui, il est vraiment temps d’en finir avec ce Système pourri jusqu’à la moelle !
[…] Extirper la racine du mâle (mal), un impératif mondialiste https://www.gollnisch.com/2013/02/07/extirper-la-racine-du-male-mal-un-imperatif-mondialiste/ […]