Le sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, indique, sans grande surprise, que les scènes de violences auxquelles les gros médias ont voulu réduire les récentes mobilisations des Gilets Jaunes, ont permis à l’exécutif de bénéficier d’un petit rebond. Le désordre étalé permet souvent aux détenteurs de l’ordre d’obtenir un sursis, une nouvelle légitimation. Emmanuel Macron gagne ainsi 5 points, avec 28% d’approbation de son action, Edouard Philippe 7 points, (33 % d’approbation). Pour autant, est-il noté, le chef de l’Etat enregistre « son deuxième plus mauvais score depuis le début de son mandat » et «pour la première fois, le Rassemblement National de Marine Le Pen (35%, + 2 points en un mois, + 13 points depuis septembre) détrône La France insoumise» (30%, –4 points, -12 points depuis septembre). Invitée de Guillaume Durand sur radio classique , Marine Le Pen s’est appliquée à mettre en lumière la cynique et dangereuse stratégie de survie de ce gouvernement qui consiste à criminaliser les Français qui rejettent sa politique, illustrée par « les vœux de hargne » de M. Macron qui s’est drapé dans « la posture d’un chef de clan. » Il ne faut pas que nos compatriotes « (tombent) dans le piège de ce gouvernement qui est l’unique responsable et coupable de cette situation de violences, des désordres » a relevé Marine, sachant que les déclarations provocatrices de MM. Macron et Griveaux , de Mme Schiapa contribuent sciemment à « (hystériser) le débat. » « Le piège consiste à jeter des Gilets Jaunes face à des policiers, à jeter de l’huile sur le feu .» Or, «ce sont des Français de part et d’autres qui bien souvent partagent les mêmes espoirs , les mêmes inquiétudes, les mêmes préoccupations ». Alors, a-t-elle précisé, il s’agirait de « sortir par le haut » de cette crise, par une « sortie par les urnes » avec l’instauration de « la proportionnelle intégrale », du « referendum d’initiative populaire », la « dissolution de l’Assemblée nationale» pour entamer dans un hémicycle renouvelé et représentant enfin tous les Français, le débat essentiel sur une nouvelle « politique fiscale et sociale »
La présidente du RN a relevé également que d’ores et déjà le grand débat annoncé par Benjamin Griveaux avait été vidé de sa substance avant même de commencer , puisque les sujets centraux, ceux qui intéressent les Français, ne seront pas abordés. Sur le site de l’Agrif, Bernard Antony notait pareillement à ce sujet: « il y a des limites à tout et il ne pourra évidemment être débattu de ce qui ne saurait être remis en cause, à savoir : la suppression de la peine de mort ; le droit à l’avortement, le mariage pour les homosexuels, le racisme des pseudo-antiracistes. Et bien sûr, il ne sera surtout pas non plus possible de parler de l’immigration. (…) Somme toute, ce Griveaux, porte-parole du gouvernement macronien annonce aux Français un débat ou plutôt un non-débat, bordé, limité, circonscrit, surveillé, censuré. Des fois qu’ils parleraient de ce qu’il ne faut pas… Car lorsque le peuple parle du plus important, gare, il y a danger de populisme !»
Populisme, c’est-à-dire, phénomène politique par lequel le peuple réaffirme son droit d’être entendu, écouté, de recouvrer la maitrise de sa souveraineté, de son destin, qui, loin d’être un danger , constituerait plutôt la réaction de survie d’une communauté nationale trahie par ses élites hors-sol. Sur voxnr, Nicolas Bonnal rappelait à bon escient «l’admirable étude» sur La révolte des élites (parue en 1994 mais plus actuelle que jamais) de Christopher Lasch qui écrivait :« Naguère c’était la révolte des masse qui était considérée comme la menace contre l’ordre social… De nos jours, la menace semble provenir de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie. » « (Une caste qui) a peu le sens d’une gratitude ancestrale ou d’une obligation d’être au niveau des responsabilités héritées du passé. Elle se pense comme une élite qui s’est faite toute seule et qui doit ses privilèges à ses efforts. » « Le multiculturalisme leur convient parfaitement car il évoque pour eux l’image d’un bazar universel où l’on peut jouir indéfiniment de l’exotisme…Leur vision est celle d’un touriste, ce qui a peu de chances d’encourager un amour passionné de la démocratie. »« (Elites qui) sont sorties de la vie commune, elles ne voient plus l’intérêt de payer pour des services publics qu’elles n’utilisent plus. »« Lorsqu’ils se trouvent confrontés à de l’opposition devant leurs initiatives, écrivait encore Cristopher Lasch, ils révèlent la haine venimeuse qui se cache sous le masque de la bienveillance bourgeoise. La moindre opposition fait oublier aux humanitaristes les vertus généreuses qu’ils prétendent défendre. Ils deviennent irritables, pharisiens, intolérants. Dans le feu de la controverse, ils jugent impossible de dissimuler leur mépris pour ceux qui refusent de voir la lumière…ceux qui ne sont pas dans le coup, pour parler le langage du prêt-à-penser politique »…
«Cette élite virtuelle (…) souligne M. Bonnal, n’a plus aucune attache avec son pays et ses racines. Elle a été mondialisée, comme le disait Jean-Pierre Chevènement, elle a été convaincue que l’Etat-nation est une monstruosité et elle se moque de son cheap ex-concitoyen voué aux gémonies et diabolisé comme populiste, bon à être jeté dans les poubelles de l’histoire. Le remplacement de population, elle s’en accommode mieux que les autres puisque les populations elle n’est pas pour les côtoyer, mais pour les exploiter. Cette classe bobo-techno est transhumaine sans le savoir… Elle marche plus vite que ses robots. »
Il y a un mois déjà, Jean-Pierre Maugendre, invitait les Gilets Jaunes à se poser les bonnes questions, ils sont fort heureusement nombreux à le faire et à y apporter des réponses sensées. Il rappelait ainsi que « depuis longtemps, la France n’est plus maîtresse de son destin. Elle n’est plus un état indépendant, libre de faire les choix qu’impose sa situation. Ainsi,en raison des accords de Maastricht le déficit public ne peut dépasser 3% du PIB. Lié à l’Euro, notre pays ne peut dévaluer sa monnaie afin de retrouver une compétitivité perdue. Le seul moyen est de peser, à la baisse, sur les salaires et pour cela de faire appel à une main d’œuvre immigrée moins exigeante. Endettée d’un montant à hauteur de son PIB soit 2300 milliards d’Euro, 37 259 € par habitant, la France est entre les mains des détenteurs de sa dette, placée sur les marchés financiers internationaux. L’intérêt de la France n’est clairement pas la préoccupation majeure de ces institutions. Il y a deux manières de conquérir et d’asservir une nation, l’une est par les armes, l’autre par la dette disait John Adams, deuxième président des États-Unis. 80% des lois votées à l’Assemblée Nationale ne sont que la transposition en droit national de directives européennes. Au titre des accords de Schengen la France n’a plus la maîtrise de ses frontières (…). Le processus auquel nous assistons est En Marche depuis longtemps. Anatole France qu’il sera difficile de faire passer pour un suppôt de la réaction conservatrice écrivait en 1908 dans L’île des pingouins : Après s’être soustraite à l’autorité des rois et des empereurs, la France s’est soumise à des compagnies financières qui disposent des richesses du pays et, par les moyens d’une presse achetée,dirigent l’opinion. »
C’est donc à bon escient que l’on entend aussi, au nombre des revendications des Gilets jaunes, la remise en cause de la loi dite Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973. La nocivité de celle-ci – les esprits taquins soulignent que M. Pompidou avait fait carrière à la banque Rothschild, comme un certain Emmanuel Macron- est évoquée de longue date par Marine; ce fut un des thèmes de sa première campagne présidentielle en 2012, mais aussi par Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon, de nombreux économistes, essayistes, intellectuels, cercles de la mouvance souverainiste et patriote.
Cette loi a pour conséquence « d’interdire au Trésor public d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». L’Etat français se trouve ainsi de facto sous l’emprise financière directe des banquiers privés. Il a donc été accepté par nos dirigeants le transfert de la création monétaire au secteur privé, en clair aux banques privées. Nous empruntons désormais à un taux de 3% à des banques alors que la banque centrale publique prête elle à 1% .
L’article 104 du traité de Maastricht rappelle Bruno Gollnisch, a achevé de « verrouiller » le dispositif en ôtant le droit de création monétaire à la Banque de France , qui n’est plus qu’un simple relais, une chambre d’enregistrements des décisions prises par la Banque Centrale Européenne (BCE) de Francfort et en livrant notre monnaie aux banques et autres sociétés d’assurance. Or, la dette publique française est largement due aux intérêts payés aux établissements financiers auxquels nous avons emprunté. Fin 1979 notre dette s’établissait à 239 milliards d’euros, fin 2008 à 1327 milliards d’euros, à 2322 milliards 10 ans plus tard, selon le décompte opéré le 30 septembre dernier et rappelé plus haut par M Maugendre. Soit prés de 100% du PIB, une hausse de 2000 milliards en 40 ans, pendant lesquels nous avons dû nous acquitter de plus de 1400 milliards d’intérêts ! On le voit, si grand débat il doit y avoir, il devrait en toute logique, aller au fond des choses. Mais ce régime acceptera-t-il que soit dévoilée, exposée sur la place publique, toute l’étendue de ses trahisons, de ses obstinations coupables, de ses lâchetés?
lansquenet dit
« Dans la nation nous avions la constitution du peuple, dans l’UE nous avons le peuple de la constitution » hégélien anonyme
« L’établissement des colonies [banlieues] est peu dispendieux pour le prince [c’est le souchien qui paie…]; il peut, sans frais ou du moins presque sans dépense, les envoyer et les entretenir; il ne blesse que ceux auxquels il enlève leurs champs [26m2/s de bétonnage immigratoire] et leurs maisons pour les donner aux nouveaux habitants [white flight, fuite des blancs + plan banlieue payé par contribuable]. » Machiavel, Le Prince
« L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale »
Pierre Mendès France, le 18 janvier 1957, discours à l’Assemblée nationale, il vote contre le Traité de Rome … avec Le Pen
Tartempion dit
L’illusion … du symbole de l’ « omni-tout » (Partie 1/2)
1 – Qu’est-ce que le symbole … “omni-tout” ?
Réponse : c’est une purée de zofilofies … à base de permutations de syllabes …
(C’est l’homme qui nie tout ! sous l’inspiration de Celui qui NIE TOUT)
2 – La conséquence d’avoir perdu le Dieu des Apôtres de Jésus-Christ,
est qu’on a perdu le Nord …
parce qu’on a perdu la Croix,
laquelle était l’Axe de la Reconstruction du monde, … par le retour à Dieu et à ses Volontés.
En effet, le produit de nos efforts … a construit LA Chrétienté.
Ce n’était pas le Paradis sur Terre, … mais, au moins, ce n’était pas l’Enfer !
3 – Or, depuis que certains, se sont cru … plus intelligents que Dieu,
et se sont imaginé qu’ils pourraient faire … mieux que Lui,
nous vivons … de moins en moins bien !
Personne ne peut le nier ! …
On voit alors … que si on ne veut plus faire d’efforts,
nous aurons la Décadence, … poussée à un point tel …
que ce sera … l’Enfer sur Terre …
4 – Certains aveugles,
à la ville décorés de l’Ordre des Faux-Prophètes,
ne s’en apercevront … que lorsque l’Enfer sera vraiment là …
Mais alors, il sera trop tard … pour faire marche arrière …
Car il n’y aura plus assez de carburant …
(A suivre en partie 2)
Tartempion dit
L’illusion … du symbole de l’ « omni-tout » (Partie 2/2)
5 – La république athée ne nous sauvera pas …
et les principes de la laïcité … ne nous épargneront pas les guerres …
Car, en pratique, la laïcité ne crée qu’un ordre apparent … et factice,
un ordre qui ne croit à rien, … et donc ne croit en rien, … jusqu’à ne plus avoir le ressort de Vivre !
Car, pendant que tout semble dormir, … certaines chaumières veillent !
A quoi pense-t-on, dans ces chaumières, où l’on sent quand même …
que « quelque chose ne va pas » !
A remonter la Civilisation ?
Point du tout : à franchir un degré supplémentaire dans la Décadence !
Car, selon ces chaumières, plus il y aura de Décadence … mieux nous serons …
Mais c’est faux ! puisque nous venons … de montrer le contraire …
6 – Monsieur le Président, … convertissez-vous ! …
Arrêtez vos Mensonges ! … et vos phrases mortelles …
Ca vous mentez tellement, … que vous ne vous en apercevez même plus !
Monsieur le Président …
Agenouillez-vous … et Reconnaissez … que vous ne pouvez pas remplacer Dieu ! …
Eh ! oui ! Personne n’a encore trouvé le moyen …de faire mieux que Dieu …
lansquenet de l'empereur Cyborg dit
POPULISTES POPULICIDES
ça fait écolo en plus, anti pesticides….