Les partisans du mariage et de l’adoption pour les couples homos ont raté leur pari. Les manifestations organisées hier, précédées pourtant d’un gros battage médiatique et d’une intense mobilisation via les réseaux sociaux, ont été largement en deçà de celles des opposants au projet de loi, qui avaient mobilisé plus de 100. 000 personnes dans toute la France le mois dernier. Le Figaro le rapporte, « À l’appel de l’Inter-LGBT (lesbienne, gay, bisexuel et transexuel), le principal interlocuteur associatif du gouvernement sur l’homosexualité », « 60.000 militants, selon la police – 150.000, selon les organisateurs – ont défilé dimanche.»
Un échec qui intervient alors qu’une majorité de Français reste opposée à l’adoption pour les couples homosexuels, au moment ou les réseaux homosexualistes poussent en faveur de la légalisation du don de sperme, de l’insémination artificielle, de la fécondation in vitro, soit à la Procréation médicalement assistée (PMA). Et ce, non seulement pour le couples de femmes –une promesse du candidat Hollande– mais aussi pour les couples d’hommes via une mère porteuse…
Comme d’habitude, François Hollande a choisi (feint) de ne pas choisir : la PMA ne figure pas dans le texte qui sera présenté fin janvier à l’Assemblée… Mais sévèrement rabroué par les associations LGBT, le chef de l’Etat a chargé le parlement d’accomplir le sale boulot. Concrètement, les députés (plusieurs à gauche ont promis de faire) pourront déposer un amendement en faveur de la PMA, le président de la République ayant fait comprendre que le gouvernement apporterait son soutien à celui-ci…
Porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a en effet affirmé la semaine dernière que le gouvernement «ne bloquera pas à tout prix» l’élargissement de la PMA aux couples de femmes lors du débat parlementaire. Une fois celle-ci votée souligne Bruno Gollnisch, on se doute bien qu’au nom de « l’égalité » et de la lutte contre les « discriminations », cette PMA sera rapidement étendue aux couples d’hommes…
Comme d’habitude également, l’UMP joue une manche dans chaque camp. Des militants et des représentants du parti de MM. Fillon et Copé ont donc défilé hier comme l’ex ministre Roselyne Bachelot qui a retrouvé avec plaisir dans le cortège son ami Pierre Bergé (actionnaire du Monde, mécène entre autres, de SOS racisme) ou encore l’ élue UMP de Levallois-Perret, Danielle Dussaussois.
Adhérents de l’UMP qui ont donc arpenté les rues de la capitale en compagnie de Noël Mamère, Cécile Duflot, des militants et/ou élus du Front de Gauche, du NPA, d’EELV, du PS, de la CFDT, de l’UNSA, de la CGT, de la FSU, de Solidaires, du Syndicat de la magistrature (SM), de la Ligue des droits de l’Homme (Ldh), de SOS Racisme…
Dans Paris-Match, Benoit Apparu, député UMP de la Marne, ex ministre délégué au Logement, a relayé pour sa part la propagande des réseaux homos en affirmant être « favorable à la reconnaissance de l’amour homosexuel, à l’égalité des droits et à ce que les 200 000 à 300 000 enfants qui sont aujourd’hui élevés par des couples homosexuels soient juridiquement protégés. » D’où M. Apparu sort-il ce chiffre (fantaisiste), si ce n’est des tracts des associations LGBT ? L’élu UMP confesse enfin qu’il pourrait in fine reconnaître « un droit d’adoption pour les couples homosexuels » « en fonction de l’évolution du débat », même si pour l’instant il est réticent…
Sur les pancartes que l’on pouvait lire hier dans le cortège, figuraient notamment les slogans suivants : «Le divorce pour tous», «un enfant a besoin d’un pingouin et d’une pingouine» ou plus délicat, plus classe et séduisant encore, «Allez, François, ça fait pas mal»…
Ce n’est pas l’avis de Gérard Depardieu qui en marre dit-il de se faire…matraquer fiscalement, justifiant ainsi son exil en Belgique dans le village de Néchin, frontalier de la France, qui lui a valu de nombreuses critiques, surtout à gauche.
Dans une lettre ouverte au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, publiée par le Journal du dimanche, il s’estime « injurié » et annonce qu’il « rend (son) passeport » français.
« Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté! Tous ceux qui ont quitté la France n’ont pas été injuriés comme je le suis », écrit l’acteur au chef du gouvernement qui avait jugé « assez minable » son départ.
Le comédien affirme avoir « toujours payé (ses) taxes et impôts ». Il précise avoir payé « en 2012 85% d’impôts sur (ses) revenus ». « Je n’ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j’ai payé 145 millions d’euros d’impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (…). Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent en fait la différence doit être sanctionnée. »
Cette affaire note Bruno Gollnisch, justifie quelques remarques. D’abord que les soutiens bobos du PS et autres artistes de « gôche » qui se sont exilés pour fuir l’impôt, ne sont pas dénoncés avec la même sévérité que M. Depardieu qui avait soutenu M. Sarkozy pendant la campagne présidentielle.
Cet acteur qui se veut «citoyen du monde» (comme c’est commode), ne doit pas oublier pour autant que sa fortune s’est construite aussi grâce à nos… impôts, notamment via la Commission d’avance sur recettes qui permet aux films (notamment aux « navets » des « copains ») de voir le jour…
Cependant, il s’agit quand on est au pouvoir d’être pragmatique : l’appel au « patriotisme » pour exiger des plus fortunés qu’ils continuent de se faire tondre en France ne fonctionne pas ou mal. Au delà d’un certain seuil les plus riches s’estiment volés. Rappelons que la France est le seul pays de l’OCDE qui taxe à plus de 75%.
Aussi ce matraquage fiscal est-il contre-productif et accélère le départ des gros contribuables.
Soulignons aussi que la droite précédemment aux affaires n’a pas pris à bras le corps ce problème du fiscalisme confiscatoire. Car au-delà de l’impôt sur la fortune (ISF) dont M. Depardieu ne veut plus s’acquitter, des « pipoles» dont les médias font des gorges chaudes, Bruno Gollnisch souligne que notre système fiscal est plus largement un véritable « frein au développement économique. » Et ce sont tous les Français qui en sont victimes, à commencer par les plus modestes.
C’est « l’ensemble du système et surtout l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), qui décourage les individus de créer des richesses. A cet égard, la progressivité de l’impôt a dépassé le seuil du supportable, puisqu’elle atteint vite par des contributions exceptionnelles, de plus en plus fréquemment reconduites, des taux de 70%. Par là l’IRPP n’aboutit qu’à appauvrir les riches sans enrichir les pauvres ».
A voir se développer ce prosélytisme agressif en faveur mariage et de l’adoption « pour tous », à écouter les commentaires autour de « l’affaire Depardieu », à constater la façon dont les Français sont de plus en plus ponctionnés, garrottés, entravés dans tous les domaines, nous revient en mémoire cette réflexion de Dominique de Roux.
Dans Le cinquième empire, ce regretté homme de lettres notait que la gauche « à force de voir le fascisme partout a fini par l’attraper ». Il citait aussi ce général portugais qui disait que « les gens de gauche ont un goût morbide pour la décadence et le malheur. Ils devraient la boucler ». C’est vrai que parfois ce serait reposant !
Bruno dit
Bonjour camarade Gollnisch,
Pour commencer,je vais être aussi clair que possible. Je suis contre le mariage homo. Et puis un peu moins clair : A la limite, je suis contre le mariage tout court. En tout cas le mariage tel qu’il se présente aujourd’hui, parce qu’étant donné l’éducation que j’ai reçue, je ne crois pas que je serai capable de me remettre d’un divorce. Aimer,se marier, faire des enfants, c’est quelque chose de sacré, c’est même un but dans la vie pour les gens simples. Mais tout donner à une femme qui rêve de s’émanciper, c’est se passer la corde au cou. En ces temps de féminisme, je n’ai plus envie de faire des enfants. En fait, a mes yeux, il y a longtemps que les enfants sont une valeur marchande, mais depuis que les couples se séparent et se refont n’importe comment, cela ne peut qu’empirer.
Débattre du bien fondé d’une loi sur le mariage homo est une injure à tous les couples normalement constitués, c’est à dire à ceux qui se sont constitués pour fonder une famille, précisément, pas pour enculer les mouches. Il n’y a cependant pas d’homophobie dans mon discours. C’est plutôt de l’hétérophobie que je dénonce. Et je ne joue pas sur les mots. Je parle de la peur de l’hétéro de base, du couple reproducteur. Cette peur qui était surtout le fait des homosexuels et des féministes a envahie l’espace publique. Même les couples hétérosexuels ne font pas d’enfant, de nos jours.
En fait, être homo ne marque pas réellement une différence d’ordre sexuelle. Comme si la limite était claire d’ailleurs… Il ne s’agit que d’un choix de vie, éventuellement passager. La seule vraie différence sexuelle, c’est celle entre l’homme et a femme. Eux, ils ne s’entendent plus. Il y a ensuite des différences d’ordre social et culturel. Ainsi, il y l’homme moderne et l’homme sous-évolué. Si les homosexuels se prennent pour ces hommes modernes, en marche avec le progrès social, comme c’est le cas actuellement, il n’y a pas besoin d’un dessin pour comprendre qui sont les sous-évolués : Ceux qui font encore des enfants à l’ancienne, sans éprouvette ! En fin de compte, la seule différence qu’on réussira à affirmer, c’est celle là, si tel individu a été procrée naturellement ou non. Demain on parlera d’enfants « bio » et non plus de parents biologiques…
Donnez vous la peine de comparer deux cartes du monde. Elles se trouvent sur wikipédia facilement. La carte du monde du taux de natalité d’une part, celle sur les nouvelles législation en faveur des homosexuels d’autre part. Il y a bien quelques pays récalcitrants qui biaisent les données, en particulier les anciens grands pays communistes, c’est à dire la Russie et la Chine, parce qu’ils on su conserver une vision « archaïque » de l’autorité « patriarcale », mais dans l’ensemble, les cartes se superposent très bien. Moins un pays fait d’enfant, plus il est en faveur du mariage homosexuel, de tout ce qui s’en suit (accès à l’adoption, la procréation) et tout ce qui précède (dépénalisation, reconnaissance de droits civiques particuliers).
Et d’ailleurs en France, si les catholiques appellent les musulmans à se prononcer contre le mariage homo, d’une même voix, c’est surtout parce qu’en France ce sont les immigrés qui font le plus d’enfants. Les immigrés à tendance musulmane accordent certainement plus d’importance aux blagues de Djamel qu’aux paroles du prophète, mais puisqu’il s’agit de familles nombreuses, leur vocation ne fait aucun doute.
Malgré tout, j’en ai bien peur, les homosexuels de la sphère politique ont gagné la bataille. Viendront ensuite d’autres lois, sur la simplification des divorces par exemple… Et là encore l’hétérosexuel de base perdra sa légitimité. Il ne s’agit pas de progrès social mais de progrès scientifiques. Les projets de loi défendus par les homosexuels sont rendus possible par l’insémination artificielle, etc. C’est comme un cancéreux à qui l’on dirait qu’il est possible de vivre avec le cancer, pourquoi n’y aurait-il pas droit ? Dès lors que des hétéros ont recours aux mêmes procédés, par exemple qu’ils ne sot plus en âge de procréer…
Enfin, si il ne s’agit pas de progrès social, mais plutôt d’accès à la technologie, personne n’est en mesure de dire comment nos enfants seront éduqués demain. Personne ne se pose la question. On part du principe (évident) que ça ne changera rien, que ce soit un homo ou un hétéro qui accède à la technologie, sans se poser la question même du bien fondé de cette technologie. Avoir des enfants n’est plus une affaire de famille, cela relève aujourd’hui de la science… Et du bon vouloir du législateur. Donc on finira par donner aussi aux célibataires le droit de faire des enfants, seuls, en tout cas sans la nécessité d’un conjoint. N’y a-t-il pas déjà de très nombreux célibataires qui vivent avec des enfants après tout ?
Bah oui, la reconnaissance de l’amour, elle a bon dos… L’amour de soi, oui !
On peut réclamer le droit d’avoir des enfants depuis qu’il n’y a plus besoin de les faire à deux, voilà tout. Avant, avoir des enfants était une bénédiction, maintenant ça se calcule. Et derrière les revendications populaires, il y a de toute façon, surtout, les pouvoirs économiques et politiques. Et à quoi ils aspirent ? Tout simplement au contrôle de la démographie. Pour contrôler les naissances, on ne peut rêver mieux que de produire industriellement les enfants, puis de mettre un prix sur chacun. Il faut un prix sur tout et il n’y a plus rien de sacré.
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