L’Agrif de Bernard Antony s’en était félicitée à juste titre, le 21 novembre dernier, «après 5 ans de procédure et grâce au talent de son avocat maître Jérôme Triomphe », l’Alliance a obtenu «la très ferme condamnation de l’exposition atroce l’Infamille et du Frac de Lorraine ». «Le TGI de Metz a condamné ce Frac Lorraine au nom de la protection des mineurs contre des spectacles d’une grande brutalité, portant gravement atteinte à la dignité humaine. Le TGI a déclaré le Président du Frac responsable de l’exposition, condamné le Frac à régler à l’AGRIF un euro symbolique, et 3000 euros plus les dépens. » Les Frac, rappelons-le, sont les Fonds régionaux d’art contemporain, des Fonds régionaux d’acquisitions culturelles, que Jack Lang a créé en 1982. Un réseau financé par les contribuables, très majoritairement pour promouvoir l’art « moderne » le plus déraciné et contraire à l’identité européenne. Dans le cas qui nous intéresse ici, le FRAC de Lorraine reçoit 700 000 euros de la Région et 500 000 euros de l’Etat…
Une victoire qui est aussi celle de l’élue régionale FN Françoise Grolet. Elle fut la première à réagir à cette exposition scandaleuse que le président socialiste Jean-Pierre Masseret n’a pas voulu interdire, lui a-t-il répondu à l’époque, pour ne pas passer pour un «censeur». Les élus de « droite » UMP avaient préféré quant à eux, regarder ailleurs…« L’Infamille », exposition (gratuite et ouverte aux mineurs) située dans les locaux du Frac Lorraine, dans le bel hôtel St Livier à Metz, fut visitée par Françoise qui en livra un compte-rendu éclairant.
« Dans une salle, l’artiste Gina Pane se taillade les lèvres au rasoir à côté d’un corps nu féminin (sa mère ?). Dans la deuxième salle, deux écrans présentent l’artiste Patty Chang en train d’embrasser sur la bouche sa mère et son père, tous pleurent à chaudes larmes, en fait le film est passé à l’envers et ils sont en train de régurgiter un oignon.»
«Dans la troisième salle, consacrée à Eric Pougeau, trente-trois mots affichés au mur (…). Florilège des premières phrases : «Nous allons faire de vous nos putes… vous violer… vous sodomiser et vous crucifier… vous coudre le sexe… vous tuer par surprise… vous pendre et baiser vos cadavres… filmer votre mort… ». Françoise Grolet s’était épargnée la visite de deux autres salles, où des artistes exposaient «des vidéos mettant en scène des incestes…».
Cette victoire judiciaire a été saluée par l’élue FN : «j’ai confiance dans la justice de mon pays quand elle pose clairement les limites de ce qu’on peut dire ou pas. J’appelle le peuple français à son tour, lors des élections de 2014, à juger aussi sévèrement les élus qui dilapident leurs impôts, et se font complices de la dégradation de notre société. Les Lorrains et les Messins peuvent compter sur notre vigilance pour défendre la famille, cellule de base de notre société, et l’utilisation judicieuse de l’argent des citoyens».
Une même volonté exprimée notamment par le directeur de campagne de la liste FN-RBM pour les élections municipales à Reims, Jean-Claude Philipot. Cela lui a valu une attaque en règle de l’Union-Ardennais le 2 décembre dernier. Le frontiste a en effet osé écrire au sujet des « peintures » exposées par le Frac de Champagne-Ardenne qu’il s’agissait de « pseudos œuvres qui pourraient parfois être réalisées par un enfant de 5 ans voire par un animal auquel on aurait mis de la peinture sur les pattes et la queue »…
« Autant de réalisations poursuit-il, qui viennent engraisser les artistes gauchistes petits copains des uns, ou simplement adulés par les autres (…). Pseudo œuvres d’art (…) dont vous ne voudriez pas dans votre jardin mais devant lesquelles les bobos de la gauche caviar ou plus simplement les snobs s’extasient pour faire moderne et se distinguer de ce peuple qu’ils méprisent et qui trouve affreux ces machins.» « Mais, au fait, des œuvres de ce type sont même installées dans nos rues de Reims (…) Cf les espèces de totem de Christian Lapie disposés en plusieurs endroits de Reims par la municipalité Hazan ».
Et l’article de L’Union de citer ce commentaire à côté de la plaque de la directrice du Frac, Florence Derieux : «Ce sont des gens (du FN-RBM, NDLR) qui agitent la peur de l’autre et l’intolérance comme arguments de vote. Ils ne changent pas ». « L’intolérance à fleur de peau! » affirme lui aussi le quotidien. « Le vocabulaire de Jean-Claude Philipot est violent. Le vernis du nouveau style du FN ne tient pas longtemps.(…). N’en déplaise à ceux qui voudraient le faire passer pour un parti normal. Faut-il se réjouir de tels dérapages ? »(sic).
Le 7 décembre Les Inrocks s’arrêtait sur les propos de Jean-Claude Philippot et la victoire remportée par l ’Agrif et le FN dans l’affaire du Frac Lorraine évoquée plus haut. L’article mis en ligne estimait que les arguments contre l’escroquerie budgétivore d’un certain art contemporain « prennent ici appui sur une relecture toute personnelle d’une histoire de l’art qui aurait sombré dans la décadence avec le mouvement dadaïste (on vous passe les détails), sont les mêmes resservis d’années en années par les détracteurs de l’art contemporain et les fractions extrémistes. Rien de nouveau sous le soleil donc.»
«(…) Alors on a vraiment changé au FN ? Pas vraiment, si l’on se réfère aux très nombreuses attaques menées depuis des années contre l’art contemporain par des groupuscules d’extrême droite, toutes liées de près ou de loin au FN » ( ???).
Et les Inrocks de dresser l’’inventaire de la nébuleuse réactionnaire, citant notamment, « la pétition en ligne, contre l’exposition Takashi Murakami (en 2010) au Château de Versailles», «dans laquelle les nombreux signataires dénonçaient la pollution visuelle, le désordre mental et la vulgarité érigée en prétendue œuvre d’art.» Pétitionnaires «ancrés dans une droite ultraréactionnaire, proche du FN» s’inquiétait gravement Jean-Jacques Aillagon, «à l’époque le Président du Château de Versailles.»
« Sans oublier les newsletters intempestives (sic) de Nicole Esterolle, animatrice depuis 2010 du blog Le Stroumpf Emergent qui, dans sa dernière missive postée à l’occasion du Congrès du Cipac, la Confédération des professionnels de l’art contemporain réunie fin novembre à Lyon, dénonçait la volaille bureaucratique caquetante à tout va, asservie aux grands réseaux d’intérêts de pouvoir et d’argent, a complètement dévoyé ou détruit les bons mécanismes de reconnaissance et de légitimation qui ont fait notre patrimoine artistique ».
Bruno Gollnisch approuve et se félicite de ce sursaut, lui qui bataille pareillement depuis des années contre cette mafia des cultureux qui sont à l’Art véritable ce que les chaines de restauration rapide américanomorphe sont à la gastronomie.
Nous le notions il y a quelques années sur ce blog, ce prétendu «art contemporain », cette culture à la mode reflètent la pathologie d’une civilisation en déclin. «Art contemporain» qui ne prospère que grâce au matraquage idéologique médiatique, à l’application proprement subversive, au domaine de l’esthétique et de l’Art du principe Tout égale tout. Un véritable terrorisme intellectuel, relayé et pratiqué par un microcosme parisien érigé en intelligentsia, et qui prétend régenter, selon ses fantasmes, l’ensemble des goûts de la communauté populaire.
Nous rapportions les propos d’E. Marsala qui notait à propos de « la grande mystification de l’art contemporain» que ce qui «distingue fondamentalement » celui-ci de « toutes les formes artistiques antérieures, c’est qu’il n’existe pas sans un copieux discours justificatifs sur ses dogmes, ses rites et ses divinités principales.»
«Un Caravage, un Titien, un David, un Courbet n’avaient pas être expliqués pour s’imposer à tous, Courbet n’avaient pas à être expliqués pour s’imposer à tous, non seulement comme de l’art, mais comme des chefs-d’œuvre. En revanche sans ces discours grotesquement érudits sur l’intention de l’artiste, sa vie, son parcours, ou sa place supposée dans l’histoire de la modernité, un urinoir de Duchamp, une conserve de caca de Piero Manzoni, un aspirateur de Jeff Koons ou une armoire à pharmacie de Damien Hirst ne sont rien d’autre qu’un urinoir, une boîte à merde, un aspirateur et une boîte à pharmacie »…
Et bien dans le mesure du possible, le FN fera en sorte que ces faquins, grotesques, prétentieux et vides qui tapent les Français au portefeuille, cèdent la place à des artistes authentiques, talentueux et « modernes ». Car il y en a, écartés par ce Système des circuits de légitimation, et qui œuvrent loin des coteries car ne se soumettant pas à l’idéologie nihiliste dominante.
Tartempion dit
L’art dit « contemporain » … et les guerres … grandes et petites … sont les deux moyens de choix … par lesquels les grands-prêtres du Siècle … entendent depuis très longtemps briser les Nations … afin de pouvoir les « orienter » … plus facilement et plus rapidement … vers des délires spécialisés …
A propos de l’art dit « contemporain » … outre les peintures et les sculptures scatologueuses … que vous dénoncez fort justement … je me permets d’attirer votre attention sur la Musique …
Votre site avait, vers début 2011, un indicatif de musique classique, qui se tenait …
Est-ce qu’une Madame Fourtseva, ministre de la culture soviétique, vous l’aurait interdit ?
Sans parler de musique classique, parlons du patrimoine de nos musiques de bals et danses provinciales …
Après la guerre, les américains, qui sont restés les affidés de Lafayette, s’occupèrent de nous submerger par le Jazz … afin de finir d’éradiquer nos musiques et danses provinciales … ce qu’ils avaient commencé dès 1925, … car, quand un peuple n’a plus de Musique, il n’a plus d’âme … et on peut plus facilement le mener …
Après la Libération, apparurent alors les « zazous » … puis les « blousons noirs » … (eh oui ! les époques se ressemblent … car .°. on .°. veille toujours … à entretenir la pression) …
Puis vint le twist de johny haliday … en même temps que parurent les geignements nasards et fatiqués des … beatles … lesquels furent, bien entendu, décorés par la Reine d’Angleterre … passons !
Avec mai68 on vit apparaître les hippies … et la pop music … plagiant les beatles, … puis vinrent le yéyé, le rock, le techno, les .°.punks.°. , le rap … Puis, carrément, les sectes …
Qui a créé tout cela ? … Ne me dites pas que c’est venu tout seul … je ne vous croirais pas … Je me souviens d’ailleurs d’avoir vu, … de mes yeux vu, … des preuves écrites expliquant tout de go le but poursuivi … pour le cas où l’on n’aurait pas compris …
Pour en revenir à Madame Fourtseva, il est curieux de constater que les Russes, même communistes, … continuèrent à honorer les décors tsaristes … et que « Le Lac des Cygnes » fut longtemps un produit d’exportation du Bolchoï … pendant que nos compositeurs occidentaux s’égaraient dans le dodécacophonisme … les prêches d’Adorno … les théâtres « engagés » … tout cela pour essayer de déloger « l’art bourgeois » …
Nous y avons perdu notre Cœur … la capacité d’éprouver des sentiments élevés … et donc celle de respecter les personnes … Nous avons donc régressé … Au point qu’aujourd’hui … l’horizon moyen d’une tête de liste municipale … se borne à celui de la culture hip-hop …
coeurmit dit
C’était bien avant 1914 et les cubistes que l’art contemporain a détruit l’Art !
Ce fut avec l’avènement des premiers salons des refusés créés par Napoléon III que les premières banderilles furent jetées. Les impressionnistes mirent à la poubelle la notion de DESSIN et celle des couleurs véritables du figuratif. Pour justifier leur crime, ils prétendirent que toute la peinture académique était devenue pompière !
Comme vous le voyez l’idéologie mortifère gauchiste (tout est art et n’importe qui est artiste, il suffit qu’il prétende l’être) était déjà en action à cette époque autour des années 1860 !